Des français en progression, mais encore au pied du podium.
Cette troisième journée fut riche en performances pour le clan tricolore. Si les résultats n’ont pas permis de se hisser sur les podiums de ces championnats du monde, nous retiendrons davantage la manière, ainsi que les progrès réalisés par les nageurs.
Une déception malgré tout pour Emeline Pierre, qui, sur le 200m 4N en catégorie SM10 , sa dernière épreuve des championnats, ne réussira pas à nager au niveau de son record personnel. Mais cette compétition, nous en sommes sûr, aura su renforcer sa détermination à performer et nul doute qu’à son retour en France elle redoublera d’efforts à l’entrainement pour poursuivre sa progression et valider les qualités observées par le staff.
Trois autres nageurs étaient également présents sur le plot de départ des finales de l’après-midi :
- Ugo Didier sur le 200m 4N SM9 : le nageur cugnalais couronné d’or quelques jours plus tôt sur 100m dos abordait cette finale avec envie et détermination. L’intégration des nageurs SM10 à sa course augmentait l’excitation de cette finale qui s’annonçait relevée. Sa course fut bien menée et bien réalisée à l’exception de la brasse qui reste le point faible d’Ugo. A l’arrivée, une 4ème place à moins d’une seconde du podium, mais avec une meilleure performance à la clef en 2’28’’43.
- Théo Curin, améliorait sa performance de plus de deux secondes le matin et comptait bien se mêler à la lutte pour le podium sur ce 50m dos S5, avec son 4ème temps à l’issue des séries, à moins d’une seconde du 2ème. Théo réalisait une nouvelle course de qualité en 42’’85, ce qui lui permettait d’améliorer une nouvelle fois son record personnel effectué le matin même.
- Enfin, comme d’habitude, Maël Cornic clôturait le programme avec le 50m NL S8. Si le podium n’était pas atteignable pour lui, l’objectif de casser la barre des 29’’ motivait fortement le jeune sprinteur de 17 ans. Malgré une course de bonne facture, Maël ne réussissait pas à abaisser sa meilleur marque de 29’’05. Il réalise 29’’15, un chrono proche de son meilleur. Le côté tardif de la finale a peut-être coûté les quelques centièmes qui lui auraient permis d’améliorer sa meilleure performance.
Malgré de nombreuses ‘4ème place’, la journée fut positive pour les nageurs car il ne faut pas oublier leurs jeunes âges : Théo 16 ans, Ugo 16ans , Maël 17 ans….. Cette compétition leur permet de prendre conscience du travail qu’il leur reste à effectuer.
Devenir un athlète capable de performer au plus haut niveau sur la scène internationale, demande du temps et nécessite un investissement quotidien de haut niveau : il n’y a pas de temps a perdre dans la perspective de Paris 2024.